Yaoundé, Cameroun – Une vague de terreur s’abat sur la communauté des médias au Cameroun après le meurtre brutal d’une journaliste engagée dans la préservation de l’environnement. Sylvie Louisette Ngo Yebel, responsable de la communication à la Commission pour les forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), a été enlevée puis assassinée de manière sauvage à Yaoundé.
Le corps mutilé de Sylvie Louisette Ngo Yebel, épouse Founga, a été découvert mardi matin dans le quartier Nsam de la capitale camerounaise. Selon les témoignages, elle aurait été kidnappée avant d’être atrocement tuée par des individus inconnus. La journaliste était une figure respectée dans la lutte pour la préservation de l’environnement et la protection de la biodiversité.
Cette tragédie a plongé la communauté des médias camerounais dans un profond état de choc et suscite des inquiétudes quant à la sécurité des journalistes dans le pays. Sylvie Louisette Ngo Yebel rejoint ainsi la liste des journalistes camerounais qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur métier.
Le Réseau des communicateurs pour l’environnement et l’information en Afrique centrale (Receiac), auquel la journaliste appartenait, a publié un communiqué de presse condamnant cet acte de violence insoutenable. Ils exhortent le gouvernement camerounais à ouvrir une enquête approfondie pour que les responsables de ce crime odieux soient traduits en justice dans les plus brefs délais.
Raoul Siemeni, président du Receiac, a exprimé son indignation et sa consternation face à cet assassinat barbare. Dans le communiqué de presse, il affirme que la sécurité et l’intégrité des citoyens doivent être une priorité absolue pour les autorités camerounaises. Il appelle également la communauté des professionnels de la communication à se mobiliser et à soutenir cet appel à l’action, soulignant que la peur et l’intimidation ne doivent pas entraver leur engagement en faveur d’un monde meilleur et plus juste.
La perte de Sylvie Louisette Ngo Yebel est non seulement un affront à la dignité humaine, mais constitue également une menace pour la liberté d’expression. Son travail en faveur de la préservation de l’environnement et de la protection de la biodiversité était d’une importance capitale pour l’avenir de la planète.
Il est impératif que les autorités camerounaises prennent des mesures concrètes pour garantir la sécurité des journalistes et protéger la liberté de la presse. Les journalistes jouent un rôle essentiel en fournissant des informations cruciales et en élevant des questions d’intérêt public. Il est temps d’agir pour que de tels actes de violence ne restent pas impunis et pour assurer un environnement sûr dans lequel les journalistes peuvent exercer leur métier sans crainte de représailles.
La communauté internationale est également appelée à soutenir les efforts visant à résoudre cette affaire et à garantir que justice soit rendue pour Sylvie Louisette Ngo Yebel et tous les autres journalistes qui ont perdu la vie dans des circonstances similaires. La préservation de la liberté de la presse est essentielle pour une société démocratique et pour la protection des droits fondamentaux de tous.