Carole Tamba 
Franck Olivier Biya 
Sur invitation du Président Paul Biya, le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) est au Cameroun à la faveur d’une une visite de travail de 3 jours.
Le Chinois Qu Dongyu, directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), se trouve actuellement au Cameroun. Il s’agit d’une visite de travail à Yaoundé du samedi 20 avril au lundi 22 avril 2024. Selon un communiqué du Cabinet Civil de la Présidence de la République, le responsable onusien arrive en terre camerounais sur invitation du président Paul Biya.
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Pour l’heure, l’agenda de directeur général de la FAO au Cameroun n’est pas encore connu. Mais il faut évidemment préciser que Qu Dongyu devrait être reçu en audience par le Chef de l’Etat au Palais de l’Unité.
« Sauver les peuples et les agriculteurs »
Porté à la tête de la FAO en 2019, Qu Dongyu est un spécialiste de l’innovation agricole et des revenus en zone rurale. Il arrive au Cameroun au lendemain de la présentation du plan de réponse humanitaire 2024.
Selon le coordonnateur humanitaire des Nations Unies par intérim, Siaka Coulibaly et la cheffe du bureau OCHA Cameroun Karren Perrin, environ 2,3 millions de personnes sont ciblées pour l’année 2024 sur les 3,4. Et ceci pour un budget total de 371,4 millions de dollars.
Une problématique qui sera certainement sur la table des échanges entre le patron de la FAO et les autorités Camerounaises.
A 60 ans, cet ancien biologiste de formation et haut fonctionnaire de la République populaire de Chine, a gravi tous les échelons du parti communiste avec un passage remarqué notamment dans la région autonome (des musulmans) Hui du Ningxia, où il a contribué à la mise en place de systèmes de microcrédits pour les jeunes et les femmes agricultrices.
Dans un pays où les scandales alimentaires ont longtemps fait la Une des journaux, Qu Dongyu est aussi le « monsieur qualité » des produits avec des recherches qui ont porté notamment sur les systèmes d’évaluation et de référencement des origines des productions. Dans son court discours d’intronisation à la tête de la FAO en 2019, cet ancien membre de l’Académie des sciences agricoles a répété ce qu’il avait promis pendant sa campagne, à savoir de continuer à travailler « pour les peuples et les agriculteurs ».
Un discours qui visiblement a su convaincre 108 des 197 pays représentés à la puissante organisation de l’ONU pour l’Alimentation, dont les pays africains, sud-américains et les pays du Sud-Est asiatique avec lesquels ce scientifique au parcours politique a travaillé dans le cadre de la coopération chinoise en matière agroalimentaire.
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