Le constat a été fait vendredi le 19 avril 2024 à Maroua au cours des travaux de la 9e session du comité de pilotage du projet Facilité régionale de stabilisation du bassin du Lac Tchad. Ils etaient présidés par le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari.
Il s’agit d’un projet mis en œuvre par le Programme des Nations unies pour le développement en partenariat avec plusieurs ministères sectoriels Camerounais. Parvenu à sa 2e phase, le projet vise trois axes prioritaires à savoir : améliorer la sécurité de la communauté, rétablir les infrastructures et les services de base et fournir des moyens de subsistance aux communautés touchées par la crise Boko Haram.
Lancé en août 2022, il est prévu s’achever en août 2024. Cette rencontre avait donc pour objectif d’évaluer les réalisations déjà faites durant cette période. Puisqu’il était question de reconstruire et ou réhabiliter toutes les infrastructures détruites par le conflit.
Aujourd’hui, c’est chose faite. Les localités cibles sont celles de Makari, de Fotokol, d’Hile-Alifa, du Logone Birni dans le Logone et Chari, de Kolofata dans le Mayo-Sava, de Mokolo et de Mozogo dans le Mayo-Tsanaga. A ce jour, Christophe Charbon, le chef de l’Unité Stabilisation au Pnud-Maroua s’est dit satisfait de constater que la vie a repris spontanément son cours dans ces localités. Les activités économiques sont bien menées, et les populations déplacées rentrent chez elles. Tout ceci grâce à la présence de l’Etat dans ces zones jadis affectées.
Des résultats positifs qui permettent de jeter les jalons de la phase III qui intègre les aspects tels la lutte contre le réchauffement climatique, le développement durable et même les projets structurants. Une remise de matériels roulant a bouclé les travaux.