Avec l’arrivée de nouvelles pièces sur le marché, prévue pour la fin de cette année, la BEAC compte régler les préoccupations de menue monnaie qui se posent avec acuité dans la zone Cemac.
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) est engagée dans le processus de fabrication d’une nouvelle gamme de pièces de monnaie. Objectif, lutter contre les problèmes de menue monnaie qui se posent avec acuité dans les six pays de l’espace communautaire (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RCA et Tchad).
Ces nouvelles pièces de monnaie qui entreront dans le marché de la CEMAC entre les mois de juin et de septembre de cette année, marquées de quelques innovations sur la taille, la dénomination et l’alliage entre autres.
Ainsi, s’agissant de leur taille, elles seront plus volumineuses à la différence de la gamme actuellement en circulation. Certaines pièces de cette dernière, notamment 10, 5, 2 et 1 Fcfa, sont boudées dans les commerces et les taxis, créant ainsi des conflits entre usagers et commerçants. La Banque centrale, cette fois, a opté pour l’augmentation de la taille de toutes les pièces y compris celles de 25, 50, 100 et 500 Fcfa.
Le changement de pièces va également entraîner l’arrivée sur le marché d’une nouvelle dénomination : la pièce de 200 Fcfa. Sa taille se rapprochera de celle de la pièce de 50F des années 1960 et qui est encore en circulation. Autre innovation, le changement d’alliages. Ceux-ci ne seront plus séparables et leur composition sera désormais en matières moins nobles. Si les nouveaux alliages et les matières qui les composent vont présenter l’avantage d’attirer moins de trafiquants de pièces de monnaie, phénomène dont souffrent les pays de la Cemac depuis des années et qui crée la pénurie de menue monnaie sur le marché, la Beac, selon nos sources, ne s’est pas spécialement préoccupé de ce phénomène lors de la mise en fabrication de cette nouvelle gamme.