Selon les informations en notre possession, cette première autopsie avait conclu à une « mort criminelle par traumatisme cranio-encéphalique » de l’enseignante universitaire âgée de 42 ans. Une conclusion accablante pour M. Fouelefack, qui se dit aujourd’hui « étranger aux faits » qui lui sont reprochés.
Nouveau rebondissement dans l’affaire du décès suspect de Dontsa Blanche, survenu le 13 avril dernier. Son mari, Christian Fouelefack, a en effet demandé qu’une deuxième autopsie soit réalisée, remettant en cause les conclusions de la première expertise médico-légale.
Actuellement en garde à vue au commissariat central de Dschang, le suspect clame son innocence face aux accusations de la famille de Dontsa Blanche. Celle-ci affirme que la défunte avait été « souvent frappée » par son époux, et brandit les résultats de la première autopsie comme preuve.
Malgré ces éléments à charge, M. Fouelefack reste convaincu qu’il fait l’objet d’une « cabale » de la part de la famille de sa femme. C’est dans ce contexte tendu qu’il a décidé de demander une contre-expertise, espérant ainsi pouvoir se disculper.
Pour l’heure, la justice n’a pas encore statué sur cette requête en deuxième autopsie. Elle devra mener une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur les circonstances troublantes du décès de Dontsa Blanche. La présomption d’innocence de M. Fouelefack sera respectée, mais les conclusions initiales semblent accablantes.
Quoi qu’il en soit, cette tragédie a plongé la famille de la victime et la communauté de Dschang dans un profond émoi. Tous espèrent que la vérité finira par éclater, et que justice sera rendue pour Dontsa Blanche.