Carole Tamba 
Sojaf Bedel 
L’engin ayant pour objectif de sillonner les zones rurales et péri-urbaines du Cameroun a été présenté aux médias le 14 mai 2024 à Yaoundé. Il aura pour rôle d’accompagner les jeunes porteurs de projets.
C’est une innovation à l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME). L’agence lance le premier BUS ECOLE dédié à l’entrepreneuriat. Objectif : accompagner les jeunes porteurs de projets des zones rurales et périurbaines à l’entrepreneuriat de proximité et la coopération. Du nouveau Cameroun. Le BUS ECOLE, ce gigantesque engin de 13 mètres de long sur trois mètres de large, compte 14 postes de travail, 21 places assises, deux imprimantes intégrées 2D et 3D, une chambre à coucher de six lits, une connexion haut débit fourni par satellite, des toilettes et une réserve d’eau portée à 400 litres. Le bus a été présenté aux médias mardi 14 mai à l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé en présence des autorités et du ministre des petites et moyennes entreprises, Achille Basselekin III.
Pour le ministre, cet automobile va donner la chance aux jeunes des coins reculés du Cameroun de faire valoir leur projet. « Ce bus ira dans les zones les plus reculées de notre territoire pour libérer le potentiel de créativité et le talent de nos jeunes compatriotes. Il leur permettra d’être les acteurs économiques pour l’émergence de notre pays », a précisé Achille Basselekin III. Le Directeur général de l’APME, Jean Marie Louis Barga quant à lui, salue l’initiative. « Cet engin vient donner l’occasion aux jeunes vivant en milieu rural et dans les zones péri-urbaines de prendre leur avenir en main à travers l’entrepreneuriat de proximité et développer les expériences de coopération et de participation citoyenne dans les projets individuels et collectifs afin de façonner la réalité locale de demain », a t’il apprécié.
Le bus est muni d’un générateur d’une autonomie de neuf heures. Avec ce dispositif, le Cameroun se lance dans lutte contre les importations en permettant aux jeunes d’apporter leur contribution à l’import substitution.
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