Le ministre des finances, Louis Paul Motazé a publié le 13 mai 2024 la liste des 38 entreprises dont le délai des déclarations statistiques est arrivé à expiration en 2023. parmi celles-ci figurent: les Aéroports du Cameroun (ADC), Bocom Petroleum SA, Bestway Finance et BTP Bofas et bien d’autres. Il rappelle que le non respect des obligations expose ces entreprises aux sanctions financières significative.
Le Ministre des Finances du Cameroun, Louis Paul Motaze, a récemment publié une liste de 38 contribuables dont le délai de dépôt des déclarations statistiques et fiscales pour l’exercice 2023 a expiré. Parmi les entreprises concernées figurent des acteurs majeurs tels que les Aéroports du Cameroun (ADC), Bocom Petroleum SA, Bestway Finance et BTP Bofas. Le non-respect de ces obligations fiscales expose ces entreprises à des sanctions financières significatives, y compris la taxation d’office.
La déclaration statistique et fiscale (DSF) est un document essentiel qui résume l’activité d’une entreprise au cours d’un exercice et permet aux autorités fiscales de vérifier la conformité des déclarations fiscales. Le non-dépôt ou la non-transmission de la DSF dans les délais prévus par la loi peut entraîner des amendes forfaitaires allant jusqu’à 5 millions de FCFA, en fonction de la taille de l’entreprise.
Parmi les entreprises citées, on retrouve Bocom Petroleum SA, une société du groupe Bougne compagnie spécialisée dans la distribution de produits pétroliers, ainsi que Bestway Finance, une entreprise enregistrée à Hong Kong impliquée dans le développement du projet d’exploitation du gisement de fer de Mbalam-Nabeba. Ces entreprises risquent des sanctions financières qui pourraient affecter leurs activités et alourdir leurs charges fiscales.
Le Ministre des Finances met en garde les contribuables concernés et les invite à soumettre leurs déclarations sans délai pour éviter les conséquences néfastes des sanctions fiscales. Il est crucial pour les entreprises de respecter leurs obligations fiscales afin de maintenir leur conformité et leur bonne réputation sur le marché.
En conclusion, le non-respect des obligations fiscales peut avoir des répercussions graves sur les entreprises, tant sur le plan financier que sur leur image. Il est donc impératif pour les entreprises camerounaises de se conformer aux exigences fiscales et de soumettre leurs déclarations dans les délais impartis pour éviter les sanctions prévues par la loi.