L’Ecole Supérieur International de Guerre de Yaoundé a abrité du 29 au 31 mai un colloque sur le thème « Intelligence Artificielle : opportunité ou menace pour l’Afrique ? » Ces travaux ont abouti à l’adoption de nouvelle résolutions notamment l’assimilation transformation de l’IA pour l’épanouissement de l’Afrique entre autres.
Du 29 au 31 mai, le campus de l’Ecole Supérieure International de Guerre de Simbock à Yaoundé a abrité le colloque 2024 sur l’Intelligence Artificielle. Pendant trois jours de réflexion sur ce qui pourrait être une menace pour l’Afrique, l’armée et la partie civile ont abouti à certaines résolutions. Notamment l’assimilation transformative de l’IA pour l’épanouissement de l’Afrique, la nécessité d’une appropriation et d’une internationalisation de l’Intelligence Artificielle et la création d’un comité international de transformation digital de souveraineté numérique.
Ces travaux dont le thème était « Intelligence Artificielle : opportunité ou menace pour l’Afrique ? » ont été clôturés par M. Saïd Kamsouloum, secrétaire général du ministère de la défense, représentant le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, en présence d’un parterre de personnalité militaires et civiles.
Durant trois jours, les panels constitués de quatre intervenants, sous la coordination scientifique du Pr. Alain Didier Olinga, conseiller technique au ministère de la Défense ont abordé des thèmes relatifs à l’Intelligence Artificielle et les modèles d’apprentissage automatique ; la construction d’un écosystème d’IA en Afrique ; l’intégration de l’IA dans la planification et la conduite des opérations dans les armées.
L’Intelligence Artificielle qui intervient dans tous les secteurs de la vie a bel et bien besoin d’être mieux utilisée par les acteurs dans chaque secteur. Dans son discours de circonstance, le Général de Brigade Nka Valère, commandant de l’ESIG a rappelé l’importance dudit colloque qui visait à analyser les différents enjeux liés à l’Intelligence Artificielle, évaluer la nécessité de mise en place des règles communes quant à son usage au plan national et international afin d’imposer de nouvelles pratiques. En concluant les travaux ce vendredi, M. Saïd Kamsouloum a remercié tous les acteurs ayant contribué au succès de ce colloque et salué la pertinence des sujets évoqués, qui seront actés et soumis à l’appréciation de la haute hiérarchie.