Fait divers surprenant à Douala : Un jeune homme transforme l’appartement de son père en auberge clandestine
Carole Tamba
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C’est une histoire rocambolesque qui s’est déroulée dans un quartier résidentiel de Douala. Valère T., un jeune homme de 28 ans en fin de cursus d’ingénieur en informatique, a été découvert en flagrant délit de gestion d’une auberge clandestine, installée dans l’appartement de son père Albert T.
Logé hors du domicile familial en raison de tensions avec la femme de son père, Valère a mis à profit cette situation pour transformer discrètement l’appartement en un véritable mini-motel. Depuis près d’un an et demi, le jeune homme proposait à la location des chambres équipées de climatisation et de ventilateurs, à des tarifs horaires et journaliers attractifs.
Le business marchait plutôt bien jusqu’à ce qu’un incident révèle au grand jour cette activité illégale. Dimanche 14 juillet 2024, un couple de clients a réservé la chambre climatisée pour une « double sieste ». Mais au moment de partir, la femme, une infirmière de 35 ans, s’est effondrée d’épuisement, incapable de se lever. Son compagnon a alors pris la fuite, laissant l’employée de Valère gérer la situation.
C’est à ce moment qu’un voisin, fonctionnaire des douanes, a contacté le père d’Albert T. pour l’informer de la nature réelle de l’activité de son fils dans cet appartement. Lorsque Albert T. est arrivé sur place, il n’a pas pu nier l’évidence : Valère avait bel et bien transformé son logement en une auberge clandestine.
Confronté à son père, Valère a finalement reconnu les faits, tout en soulignant qu’il avait réinvesti les bénéfices de cette activité occulte dans l’achat d’un terrain de 400 m2. Mais cet argument n’a pas suffi à convaincre Albert T., qui a immédiatement exigé l’intervention des forces de l’ordre pour mettre un terme à cette situation.
Lundi 15 juillet 2024, , l’appartement a été « fermé » et l’activité d’auberge illégale a ainsi pris fin, après près d’un an et demi d’existence. Cette histoire surprenante illustre les dérives auxquelles peuvent mener le manque d’opportunités et la créativité débordante de certains jeunes, prêts à tout pour générer des revenus, y compris au sein même de leur propre famille.
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