Dans un petit village de Foumban, une découverte pour le moins inquiétante a été faite récemment. Alors que des enfants jouaient dans le jardin de leur concession familiale, ils ont déterré une colonne de 35 cadenas rouillés, tous fermés à clé.
Selon les experts, ces cadenas sont souvent utilisés dans des pratiques occultes, en particulier dans les foyers polygamiques de la région. Un spécialiste de la pharmacopée traditionnelle a expliqué que certains praticiens de rites maléfiques utilisent ces cadenas pour « enfermer » symboliquement différents aspects de la vie de leurs victimes, comme l’emploi, les finances, l’éducation ou encore le progrès en général.
« Ils jettent parfois les clés de ces cadenas dans la forêt ou dans de grands cours d’eau, ou les enterrent, rendant leur ouverture impossible ».
un expert
Cette découverte a donc suscité beaucoup d’émotion et de discussions au sein de la communauté, chacun essayant de justifier ce qui arrive à certains membres de la famille.
Une enquête a été ouverte pour tenter de déterminer l’origine et l’étendue de ces pratiques dans la région. Les coépouses, souvent touchées par ces rituels, semblent particulièrement affectées par cet événement troublant.
Cette découverte macabre soulève de nombreuses questions sur les croyances et les pratiques traditionnelles encore ancrées dans certaines communautés africaines. Elle montre à quel point le poids des superstitions peut peser sur la vie des individus, même de nos jours.