Dans une ambiance festive au Salon du Chocolat et de la Pâtisserie de Vannes, le Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a mis en lumière les défis auxquels font face les petits producteurs de cacao. Après avoir inauguré l’événement aux côtés du Maire de Vannes, David Robo, et de l’Ambassadeur du Cameroun en France, André-Magnus Ekoumou, le ministre a plaidé pour une meilleure répartition de la valeur dans la filière cacao, souvent dominée par de grands acteurs.
Le Cameroun, invité d’honneur de cette 20ème édition, cherche à se repositionner au-delà du simple rôle de fournisseur de matière première. En effet, le salon, qui est le deuxième plus grand en France après celui de Paris, offre une vitrine idéale pour promouvoir le cacao camerounais et ses potentialités.
Sous le thème « La fête et la gourmandise », le ministre a rappelé que cette célébration ne doit pas occulter les réalités préoccupantes des plantations. Il a souligné que la répartition de la valeur dans la filière ressemble davantage à une « tarte mal coupée » qu’à un partage équitable.
Luc Magloire Mbarga Atangana a également mis en avant les efforts du gouvernement pour améliorer la qualité du cacao à travers des initiatives comme les Centres d’excellence de traitement post-récolte. Plutôt que de se focaliser sur la confrontation, le ministre a insisté sur l’importance du partenariat, notamment avec les artisans chocolatiers français. Il a cité le projet de la chocolaterie d’Obala, dirigé par l’artisan Olivier Bordais, comme un exemple de collaboration fructueuse.
Le ministre a également mis en avant les atouts du cacao camerounais : sa couleur rouge brique, ses arômes distinctifs et un respect rigoureux des normes environnementales. Il a encouragé les chocolatiers à s’approvisionner directement auprès des producteurs pour établir des circuits courts plus rémunérateurs.
Pour conclure, un dîner d’affaires de haut niveau a été organisé par le gouvernement camerounais, permettant de nouer des contacts prometteurs avec des opérateurs économiques européens. Cette participation au Salon du Chocolat de Vannes marque un pas significatif vers la valorisation du cacao camerounais sur la scène internationale.