Une tragédie choquante s’est produite à Touboro, dans le département du Mayo-Rey, lorsque Yacouba Moussa, un adolescent de 16 ans, a été abattu à la machette le 21 novembre 2024, suite à un échange banal sur le jour le plus sacré de la semaine. Cet événement tragique a soulevé des questions sur la violence et l’intolérance qui gangrènent la société.
Tout a commencé alors que Yacouba faisait la lessive avec d’autres enfants sur les berges du Mayo-Vina. Un homme de 26 ans, Bakwana Kouldama Maxime, connu sous le nom de Wa-koudé, l’a abordé et lui a posé une question innocente : quel jour, entre le vendredi et le dimanche, est le plus sacré ? Yacouba a choisi le vendredi, une réponse qui a provoqué une réaction inattendue chez son interlocuteur. Furieux, Wakoudé a déclaré que l’adolescent devait mourir pour sa réponse. Malgré les efforts de Yacouba pour apaiser la situation, il a été attaqué avec une machette.
L’attaque a été brutale : Yacouba a reçu quatre coups, le dernier étant fatal. Après avoir commis son acte, Wakoudé s’est enfui, mais une chasse à l’homme a rapidement été organisée, permettant aux forces de l’ordre de l’appréhender cinq jours plus tard, le 26 novembre. Lors de son arrestation, il a avoué son crime et a conduit les gendarmes sur les lieux du meurtre pour reconstituer les faits.
La mort de Yacouba Moussa a profondément endeuillé sa famille et suscité une vague d’indignation au sein de la communauté. Ce drame met en lumière la vulnérabilité des jeunes face à la violence, ainsi que les conséquences dévastatrices de l’intolérance. Dans un contexte où la criminalité est en hausse, cette tragédie interroge sur la santé mentale des individus capables de commettre de tels actes.
Les circonstances entourant la mort de Yacouba continuent de choquer les habitants de Touboro, qui peinent à comprendre comment une simple discussion a pu dégénérer en un acte aussi horrible. La communauté pleure la perte d’un jeune dont la vie a été brutalement interrompue et espère que des mesures seront prises pour prévenir de futurs actes de violence. Cette tragédie rappelle l’importance de promouvoir le dialogue et la compréhension entre les individus, afin d’éviter que des convictions personnelles ne deviennent des raisons de violence.
M.C