Le 15 octobre dernier, un cri de détresse a été lancé pour retrouver la famille de Myriam Mathieu Mengue, une enseignante d’allemand dans un lycée de Monatele, dans la région du Centre. Son décès a été confirmé par sa famille, qui déclare qu’elle aurait été impliquée dans un réseau de trafic humain au Nigeria.
Circonstances Étranges
Les informations concernant les circonstances entourant la disparition et le décès de Myriam restent floues. Selon des déclarations de sa famille, elle aurait été piégée dans un réseau de trafic humain, mais peu de détails ont été fournis par l’organisation OTS : On a Trop Supporté, qui a relayé l’alerte. Un membre de la famille a affirmé : « Elle est décédée. Je suis venue reconnaître son corps au Nigeria. »
Impact sur la Profession Enseignante
Cette tragédie met une fois de plus en lumière les difficiles conditions de vie des enseignants au Cameroun. Les défis auxquels ils sont confrontés, notamment en matière de sécurité et de reconnaissance professionnelle, sont souvent ignorés. Le débat sur les conditions de travail des enseignants s’intensifie, soulevant des questions sur la protection de ces professionnels dans un contexte où des réseaux de trafic humain peuvent prospérer.
Le décès de Myriam Mathieu Mengue souligne l’urgence de s’attaquer aux questions de sécurité et de protection des enseignants, ainsi que la nécessité de sensibiliser le public aux dangers des réseaux de trafic humain. Des mesures doivent être prises pour assurer la sécurité des citoyens et des professionnels de l’éducation, afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l’avenir.